mardi 19 octobre 2010

Forêt de baobabs sur la plage de Sakouli



Son nom vient de l'arabe "bu hibab", fruit à nombreuses graines. En effet, chacun de ses fruits ovales contient souvent plusieurs centaines de graines dont on peut extraire une huile alimentaire.
Si on peut compter neuf variétés de baobabs à Madagascar, une seule est visible sur le continent africain. Seule cette espèce africaine est présente à Mayotte.
Ils sont reconnaissables à leurs troncs ventrus et boursouflés ainsi qu'à leur écorce plissée.  Leurs rondeurs avantageuses leur permettent de stocker le maximum d'eau à l'abri de l'évaporation et d'être ainsi adaptés aux régions les plus sèches. Une curiosité : ses fleurs blanches sont fécondées par les chauves-souris roussettes qui les aspergent de pollen avec leurs ailes.


Un arbre plein de ressources

Bien qu'il semble surtout servir de repaire aux oiseaux, le baobab peut être également très utile à l'homme : ses feuilles, transformées en farine, la pulpe de ses fruits ainsi que ses graines sont très nourrissantes, car elles contiennent de nombreux  vitamines. De plus, ses feuilles ont des vertus médicinales et ses feuilles donnent le henné pour le maquillage des femmes, Son écorce offre des fibres très solides pour confectionner des cordes. Les graines de baobab peuvent remplacer le café en les torréfiant.

Recouverts d'une sorte de duvet velouté, ils mesurent une trentaine de centimètres de long et renferment de nombreuses graines que les enfants mahorais considèrent comme une friandise. Vaguement sucrées, leur goût reste malgré tout assez fade. On peut également faire des jus à partir de ces mêmes fruits

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